TC n°1 // i used to sleep at night

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i used to sleep at night
premier topic en commun
ce sont les loups qui hurlent, la lune qui brille.
des corps qui s'agitent au rythme de la musique.
des lèvres qui de rencontrent entre deux bruits.
les âmes vagabondes se bousculent,
le coeur battant, les pupilles dilatées.
la lumière illumine ces êtres qui s'agglutinent.
le poison dans les veines, le démon comme allié.
le son retentissant, une haleine empestant.
des oeillades enjôleuses, des caresses infantiles.
une bouteille en l'air, de la bière sur les joues.
il s'en passe des scènes étranges, dans l'obscurité des pièces.
dans les moindres recoins, à terre ou dans les toilettes.
sous les tables ou bien près de la porte.
c'est l'épée de damoclès, le baiser de la mort.
cours, et sauve qui peut.

- la soirée se déroule comme beaucoup d'autres soirs: beaucoup d'excès, des trafics en tous genres, de l'illégalité en veux-tu, en voilà. néanmoins, elle ne risque pas d'être de tout repos.
- veuillez privilégier des réponses courtes pour conserver un certain dynamisme de réponse.
- un conteur d'histoire pourra intervenir à tout moment
- une fois le topic bien avancé, des actions seront menées afin de débloquer certaines choses. (nous rappelons qu'il est toujours temps de venir s'ajouter au topic quelque soit le moment où il est rendu)

Invité

pute, prostituée, poupée de luxe. des mots doux qu'elle entend tous les jours, tout le temps, partout. elle a fui sa famille pour s'enfermer dans une autre boite, un nouveau cercle vicieux. elle n'a pas le droit de traiter ses clients tous pareils, non. elle doit les faire se sentir spéciaux. tandis qu'eux, ils foncent, tête baissée, braguette ouverte, à s'en foutre du corps qu'ils ont entre les mains. toutes semblables, toutes des putes. mais ce sont ses hanches qui dansent, ses mains qui bougent, ses cheveux qui s'envolent dans tous les sens. au milieu de la foule, à danser comme si sa vie en dépend, blue reprend le contrôle, dans ces effluves de tabac froid et d'alcool bon marché. ce soir, elle se brulera la gorge et elle s'enfarinera les narines.

parce que c'est son putain de corps.

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le bruit chante avec la douceur des néons, ils clignotent de par en part et grésillent envoyant un crépitement désagréable dans les oreilles du peuple. il y a des têtes de toutes les couleurs ce soir, et des gens de toutes sortes. des mots fusent de toute part et des paquets passent de main en main. atlas regarde. il écoute et cherche des yeux ses compères. mais tout ce qu'il voit, c'est une pute des serafims qui se déhanche. il l'a déjà vue. mais il n'a pas connaissance de son nom. il s'approche d'elle, parce que c'est la seule qui semble être au bord du vide à se dandiner comme une folle. il hurle. la musique couvre ses paroles. T'ES QUI TOI ? il lui prend le bras. l'ivresse des bouteilles de vodka lui dit de lui demander son nom. mais il n'en fait rien, il attend sa réponse. d'autres passent à côté et bousculent les deux seuls qui ne font rien.

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i used to sleep at night

Topic commun

Les basses à fond, la musique à s’en péter les tympans et l’alcool à la place du sang. Dana voulait oublier, comme à chaque fois qu’elle venait là. Boire, danser, s’oublier. S’oublier sur la piste de danse ou dans les bras d’un inconnu pour cette nuit. Peu importe. La rousse se déhanchait à s’en tourner la tête, à oublier l’existence même de cette ville pourrie, à oublier qu’elle existe. La nuit et cette boîte étaient faites pour ça. Ouvrant parfois les yeux, les lumières dansantes auraient fait criser n’importe quel épileptique. Elle voyait les gens danser, se disputer, s’embrasser à en perdre haleine et d’autres enfin à s’embrumer l’esprit de toute substance. Un capharnaüm d’âmes en peine pas prêt à être sauvé ni à se sauver. A défaut d’être heureux, à défaut de s’en sortir, alors on danse…

made by black arrow

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il y a du monde, ce soir. beaucoup trop de monde. on hurle en dessous de la musique qui brule nos tympans. on chante par dessus la mélodie qui nous frappe par devant. on bouge nos corps un peu trop dénudés. on secoue nos cheveux un peu trop emmêlés. on boit. on fume. on fait pas gaffe. on s'en fout, tout simplement. on se déhanche sans faire attention aux regards. aux mecs un peu trop tocards. on s'amuse juste, on ne pense à rien d'autre. fini les problèmes. fini les erreurs. on a le droit de profiter. on bouge les hanches contre le corps des garçons. on lance un, deux, trois regards en leur direction. pute. salope. connasse. ces mots ne nous atteignent plus ce soir, ils ne sont que des mots. de vulgaires lettres qui ne signifient plus grand chose. ils n'ont jamais rien signifié pour nous, car on sait qu'ils ne nous sont pas destinés. qu'ils ne le seront jamais. alors on laisse les injures traverser notre esprit sans jamais le toucher. ce soir, plus rien ne nous atteindra. ce soir, on sera invincible. pour la première fois.

» SLEEP IN THE HEAT
» TOTEMS IN THE NIGHT